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L’hypnose tire son nom d’Hypnos, dieu de la Grèce antique qui veillait sur la cité aux heures où ses habitants dorment.

Quoiqu’Hypnos fut rebaptisé Somnus par les latins, la référence de l’hypnose n’est donc pas la personne plongée dans le sommeil, mais la personne bien présente à elle-même, comme éclairée au sein de l’obscurité, et prenant soin de son environnement. 

 

L’état d’hypnose est un état modifié de la conscience qui nous permet de nous recentrer sur le plaisir que nous prenons à exister pour nous-mêmes et pour les autres.

Ce plaisir dépend d’émotions équilibrées, qui jouent entre elles une partition harmonieuse.

Cet équilibre est important.

Nos émotions font en effet partie de nous, jusque dans les moments les plus anodins de notre existence.

Donc lorsque nous effectuons des choix, lorsque nous les effectuons librement, sans la moindre contrainte à l’horizon, ce sont bien elles, ce sont bien nos émotions qui  choisissent ce qui nous arrive.

Un climat émotionnel harmonieux permet ainsi aux choix d’être justes, et inversement, un climat trop péremptoire nous déséquilibre nous-mêmes.

Equilibrer les émotions s’apprend, comme on apprend à marcher.

 

Pour solliciter les émotions, l’hypnose fait jouer en même temps le corps et l’esprit, en demandant à l’un et à l’autre de se relaxer, de laisser se détacher tout ce qui nous retient inutilement, physiquement ou mentalement.

Le corps, c’est à vous de le relâcher là où il vous le suggère (la mâchoire, les épaules, l’extrémité des doigts, vers la fluidité partout dans corps, …) pour rendre la séance agréable.

L’objectif est une position de confort qui laisse l’esprit parfaitement libre d’accompagner la voix du thérapeute. 

Celle-ci vous met en présence de points clés de votre propre histoire, sous des angles que vous n’aviez peut-être jamais imaginés.

Pleinement disponible à vous même, vous pouvez alors dissocier des idées qui n’avaient pas, ou plus lieu de rester accrochées (par exemple, un traumatisme passé n’a plus lieu de faire souffrir aujourd’hui), et vous pouvez réassocier ces idées dans le sens non plus d’une limitation, mais de votre construction.

Les associations d’idées que nous faisons, sont des directions que nous prenons.

 

La séance commence par une discussion sur les raisons qui vous amènent. 

Mon objectif est d’identifier dans votre histoire personnelle les ressources qui sont déjà des solutions, ou qui peuvent permettre d’en trouver.

Votre objectif est de développer ces ressources en état de transe.

Le terme de transe peut évoquer des expériences extrêmes, des rituels exotiques et lointains.

Ici, inutile d’aller chercher bien loin : la transe, c’est l’état où vous étiez quand, enfant, en classe, vous vous échappiez un moment à travers la fenêtre, parce qu’un oiseau passait au dehors ou qu’un pas résonnait dans la cour.

C’est un état dans lequel, depuis très longtemps, vous savez entrer spontanément pour  parvenir ou revenir chez vous sur le plan émotionnel. 

 

Considérez que l’hypnothérapie est une cure par la transe.

Et considérez aussi que son propos n’est pas d’introduire la transe dans votre existence : la transe, vous la connaissez déjà depuis longtemps – et peut-être aujourd’hui ne la connaissez vous d’ailleurs que trop, si l’on considère tout ce qu’un mal-être peut devoir à un état de transe malgré soi.

Le propos est seulement d’introduire la cure dans la transe, de vous rendre vos émotions confortables à vous-même pour que vous puissiez transformer vos libres choix négatifs en libres choix positifs.

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